3 astuces pour ne pas perdre ton niveau de pole dance en vacance

Ahhh les vacances! Quelques semaines de repos, d’aventure, de rires, de voyage, de farniente. Mais qui dit repos dit aussi changer sa routine et rater ses entraînements de pole! Adieu la dernière figure apprise, la souplesse durement gagnée, et la propreté de notre handspring. À nous les bleus, les douleurs, et ne plus savoir reconnaître sa gauche de sa droite…

Tout n’es pas perdu !

Et si je te disais qu’il y avait une solutions, voire plusieurs astuces pour ne rien perdre ? Qui n’a jamais rêver de pouvoir s’entraîner, s’améliorer, ou tout du moins ne pas perdre son niveau en ne faisant… strictement rien ?

Je suis la première à rêver de la solution miracle. Comme toi, j’ai écumé le net à la recherche de la solution. Et dès qu’elle me demandais quelques efforts, je l’abandonnais après quelques jours ^^’

Alors aujourd’hui, je veux partager avec toi 3 astuces que j’utilise pour ne pas perdre mon niveau en vacance. Un mélange de bon sens et de psychologie sportive pour avoir une reprise sans mauvaise conscience. 

1. L’imagerie mentale

Commençons par la plus efficace et ma préférée, l’imagerie mentale. Mais qu’est ce qui se cache derrière ce terme ?

L’imagerie mentale est une technique de préparation mentale utilisée par les athlètes pour améliorer leur performance sportive. Cette technique est basée sur la visualisation mentale de mouvements et d’enchaînements sportifs, et fait appel à deux habiletés mentales distinctes : l’imagerie et la pratique mentale.

L’imagerie consiste à créer des images mentales claires et détaillées de mouvements et d’enchaînements sportifs spécifiques, et à les visualiser dans l’esprit comme s’ils étaient réellement en train de se produire. Cette habileté mentale permet de renforcer les connexions entre le cerveau et les muscles, ce qui améliore la coordination et la technique.
La pratique mentale, quant à elle, implique de simuler des situations de compétition ou d’entraînement dans l’esprit, en imaginant des scénarios et en prenant des décisions comme si on était réellement en train de pratiquer le sport. Cette habileté mentale permet de se préparer mentalement à des situations difficiles, de gérer le stress et l’anxiété, et de renforcer la confiance en soi.


Lorsqu’on combine l’imagerie et la pratique mentale, on utilise l’imagerie mentale. Cette technique permet de renforcer les connexions entre le cerveau et les muscles en simulant mentalement les mouvements sportifs, ce qui améliore la performance en compétition ou en entraînement. Elle permet également de se préparer mentalement à des situations de stress et d’anxiété, ce qui peut aider les athlètes à mieux gérer leur stress et à maintenir leur concentration et leur confiance en eux-mêmes.


Nous sommes tous capable de faire des exercices d’imagerie mentale, même inconsciemment ! Si tu as déjà eu la réflexion « ça me fatigue rien qu’en le regardant », c’est que tu sais faire de l’imagerie mentale. On la pratique souvent de manière non-intentionnelle, sans but et donc sans résultats.

Comment l’appliquer consciemment ?

L’exercice peut se faire en fixant un mur blanc, mais un support visuel est toujours le bienvenu. Les plus connus étant Instagram et Pinterest pour la pole dance.
Alors scroller sur Instagram c’est bien, l’imaginer c’est mieux : au lieu de juste regarder, observe tes combos ou ceux des autres  – en voyant à travers ses yeux et pas de l’extérieur, c’est là la difficulté. Mets toi à la place de la personne, essaie de te rappeler comment tu fais le mouvement ou de comprendre la technique, quels sont les points d’appuis, où est-ce que la peau pince ? Pense à comment tu entres et tu sors de la figure, avec quoi tu peux l’enchaîner.
Utilise tous tes sens, le bruit de l’entrainement, la sensation de mouvement, l’odeur du studio ou de la sueur (promis ça aide). Plus l’image est réaliste, plus ton cerveau va croire que c’est un entraînement réel.


Tu peux aussi le faire coucher sur ton linge à la plage, simplement en révisant des combos dans ta tête, l’important est que tu sois au calme pour te concentrer. Tu te retrouveras mentalement confronté aux questions, aux problématiques des figures, et tu pourras les résoudre par l’esprits.


Et ça prend combien de temps ?

En vacance, essaie de l’appliquer 5 minutes par jours, où une dizaine de minute – que ce soit avec Instagram ou par l’imagination pure. C’est l’intention et non la durée de l’exercice qui aura un impact.

ps : Cet exercice est super même hors vacances, n’hésite pas à le faire sans retenue. Personnellement, je le fais quand je bloque sur un mouvement ou une transition, ça aide!

2. Une alimentation équilibrée

Je sais, je sais, c’est les vacances et on n’a aucune envie de manger exactement comme d’habitude, on veut se lâcher un peu de lest. Toutefois, garder une alimentation saine permet à ton corps de conserver sa masse musculaire et sa santé actuelle. C’est du bon sens, mais c’est important.

En vacances, et même dans la vie de tous les jours, tu as le droit et même l’obligation de te faire plaisir. Ce n’est pas contradictoire à une alimentation saine. Voici les trois règles que je suis :

  1. Bois de l’eau! Et oui, même en vacance il faut maintenir une bonne hydratation. Ce n’est pas incompatible avec la caïpirinha sur la plage, mais on ne remplace pas l’eau par les cocktails. Garde toujours une gourde ou une bouteille d’eau sur toi.
  2. Privilégie les aliments entiers, comme les fruits, les légumes, les noix et les graines. Ils sont riches en nutriments et fournissent une énergie à libération lente. En plus, si tu vis en Suisse, tu te rendra vite compte que tout est moins cher à l’étranger! Du coup, manger mieux ne coûte pas plus cher.
  3. Evite les aliments transformée, tels que les fast-foods et les produits préparés. Tu peux bien entendu manger un bon burger avec une portion de frites, mais pas tous les jours et surtout pas à tous les repas.
L’estomac, notre deuxième cerveau
Je crois qu’une alimentation saine, c’est une alimentation qui nous rend heureux. Le but n’est pas de se priver, mais de manger des choses bonnes pour nous et qui nous font plaisir. S’empêcher de manger une tranche de gâteau peut avoir le même impact si redouté que de la manger!

Non ce n’est pas une excuse! Comme on l’a vu ci-dessus, le simple fait d’imaginer quelque chose donne l’impression au cerveau que c’est vrai. Donc si tu t’imagine manger le gâteau, son goût, son odeur, et la culpabilité de l’avoir manger (et le kilo en trop qu’il te donnerais), et bien tu auras le même effet que de l’avoir manger, sans le plaisir.

Alors arrête de culpabiliser, mange mange ce bout de gâteau (pas celui de McDo), et profite de tes vacances. L’équilibre est une question de doses et non pas d’interdiction.

3. Un mode de vie actif

Va sauter dans les vagues, grimpe cette montage, fais un tour en vélo ou visite à pied la ville, bouge sans modération!

Garder un mode de vie actif en vacance permet de ne pas rouiller et de garder sa condition physique. Car oui, l’imagerie mentale te permet de garder, voire d’améliorer ta technique, mais c’est une activité régulière qui te permettra de conserver ton endurance.

Idéalement nous sommes ce que nous pensons. Dans la réalité, nous sommes ce que nous accomplissons.


Bien que tu sois loin de ton studio, loin de chez toi et loin de tes amies d’entraînements, choisis de garder du sport doux dans ta routine de vacancière. Par exemple :

  • Du yoga, même si tu ne sais pas en faire. Je ne connais que la salutation au soleil + 2-3 figures, alors je fais ces enchaînements et rajoute des figures à l’intérieur.
  • Etre dans l’eau : que ce soit la piscine ou la mer, tu peux nager, surfer et même courir dans l’eau. Dépense toi comme quand tu étais enfant.
  • Et surtout rire ! Un fou-rire fait travailler beaucoup de muscles, notamment les abdos.
  • Bien dormir, pour récupérer toute l’énergie que tu as dépenser.

Bref, prend du plaisir en parcourant le monde, car c’est quand même ça le but des vacances.

Bien sur, si tu peux continuer à t’entraîner pendant tes vacances, c’est l’idéal. Même sans pole à disposition, on trouve parfois un poteau ou un arbre pour faire quelques mouvements.

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